Québec et langues
L’histoire tumultueuse du Québec explique en partie sa diversité linguistique.
En ce sens, la langue officielle de la province est le français. Parlée, écrite et comprise par près de 97 % de la population, la langue française pourrait cependant être en voie de disparition dans les décennies à venir. En effet, on observe un relâchement dans la lutte à la conservation de la langue française comme langue officielle au Québec. Ce relâchement s’explique en partie par l’immigration ainsi que par les moyens d’adaptation proposés. Bien que la majeure partie du territoire québécois soit francophone, les grandes villes telles que Montréal et Québec attirent de plus en plus d’allophones. Cela dit, la seconde langue est l’anglais, parlée par 7,9 % de la population. Bien qu’une grande partie de la population se considère comme étant bilingue (compréhension et parler), certains Québécois sont de langue maternelle anglaise. On attribue la présence de la langue à la conquête du pays par l’Angleterre en 1760. Par la suite, dans la première moitié des années 1780, l’arrivée des loyalistes, groupe essentiellement composé d’Américains, augmente le nombre d’anglophones dans la province. Les troisièmes langues parlées au Québec sont les langues allophones. On note que 11.9 % de la population québécoise parle des langues diverses, qui ne sont ni le français ni l’anglais. Bien que cette population comprenne ou maîtrise l’une des deux langues officielles canadiennes, leur propre langue maternelle demeure celle qu’ils parlent au quotidien. Ainsi, l’immigration au Québec fut marquée par l’arrivée d’Italiens et de Grecs avant les années 1960, et d’Haïtiens, de Vietnamiens, de Latinos Américains, de Laotiens, de Libanais, etc. par la suite, donnant ainsi un aperçu de la variété des langues parlées au Québec. Avec ces langues, des coutumes et traditions multiples viennent se juxtaposer, conférant au Québec toute sa richesse et sa beauté culturelles.