L’histoire des autochtones

D’après l’histoire, les Amérindiens auraient occupé le territoire québécois durant plus de 10 000 ans.

Selon toute vraisemblance, il s’agirait d’un groupe de nomades venu d’Asie qui aurait traversé le détroit de Béring ainsi que l’Amérique du Nord, pour occuper diverses régions du continent. Aujourd’hui divisés en 10 nations bien précises, les Amérindiens ne représentent plus que 2.2 % de la population québécoise. Parmi ceux-ci, on retrouve les Hurons-Wendat, les Algonquins, les Mohawks, les Innuats (Montagnais), les Malécites, les Abénakis, les Cris, les Atikamekws, les Naskapis et les Micmacs. La façon de vivre des Amérindiens se différencie, encore à ce jour, par le fait d’être nomade (Algonquins, Inuits) ou sédentaire (Mohawks, Hurons-Wendat). Les populations dites sédentaires ont une organisation sociale plus élaborée et matriarcale.

L’arrivée des explorateurs en Amérique occasionna un énorme choc culturel chez les populations amérindiennes. Les croyances, habitudes de vie et philosophies sont différentes, causant ainsi frictions et incompréhension de part et d’autre. Les ajustements sont de taille. Par ailleurs, les Européens transportent avec eux virus et bactéries inconnues des Amérindiens, causant ainsi de multiples épidémies et décimant des populations. Cela dit, la France, l’Angleterre et les Amérindiens s’apportèrent beaucoup mutuellement. Ces derniers permirent aux colonisateurs d’apprendre sur les éléments vitaux ponctuant le territoire nord-américain, de façon à pouvoir survivre plus facilement. En revanche, Français et les Anglais fournirent en armes, en denrées diverses et en alcool les nations autochtones. La venue des jésuites (Compagnie de Jésus) changea à jamais les diverses nations amérindiennes au Québec. Ils sédentarisèrent les peuples autochtones nomades en les installant dans des bourgades et en leur enlevant toutes les libertés dont ils bénéficient, sous peine de châtiments physiques.

Plus tard, sous le couvert de traités signés avec des nations dont la majorité ne savait ni lire ni écrire, le gouvernement canadien s’appropria des terres ancestrales, dont celles des Hurons-Wendat, en échange d’une rétribution monétaire ridicule. De nombreux peuples perdirent ainsi leurs territoires de chasse et de pêche, les propulsant vers famines et épidémies diverses, au profit d’un développement économique visé par les décideurs à l’époque. Alors que ces nations souffrent encore à ce jour des retombées des traités signés, d’autres se battent presque en secret pour faire valoir leur culture et leur implication dans l’évolution du Canada, et ce, malheureusement sans grand impact.