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Incas
Fonctionnement

Le fonctionnement de la société inca

En deux siècles, les Incas ont réussi étendre un système administratif et politique sans équivalent parmi les sociétés amérindiennes.

Fonctionnement

D’un point de vue politique, il s’agissait d’une théocratie dominée par l’Inca, véritable dieu vivant et organisée selon un système rigide de castes. Économiquement, la société était principalement fondée sur l’agriculture.

D’un point de vue administratif, l'empire était divisé en quatre grandes régions : Chinchasuyu, Antisuyu, Cuntisuyu et Collasuyu. Ces régions étaient subdivisées en provinces elles-mêmes divisée diverses autres unités socio-économiques de moindre importance, dont la plus petite était la propriété familiale étendue, connue sous le nom de ayllu.

Les ayllu, véritables petites communautés, étaient composées de groupes de familles ayant au moins un ancêtre commun. Par le biais du mariage entre eux, les membres d’un ayllu fondaient en somme un lignage patrilinéaire, qui assurait la cohérence de leur milieu par la possession commune des terres arables. À la tête de leur autorité, des curacas (chefs) étaient nommés par le souverain et assumaient parfois leur rôle sur plusieurs communautés.

Fait demeurant encore de nos jours inexpliqué, les ayllu se sont divisés dès le départ en deux groupes : les hurin-saya (moitié d’en bas) et les hanan-saya (moitié d’en haut). De vocation religieuse et sociale, cette subdivision est encore très visible aujourd’hui.

Ces communautés étaient particulièrement actives dans l’agriculture, pilier économique de la société inca. Autosuffisantes, elles dégageaient également des excédents. Ces derniers étaient strictement réglementés par l’Inca qui imposait les lois et les règles s’assurant ainsi l’équitable redistribution entre les divers paliers, soit les seigneurs, les greniers de l’État ou le souverain lui-même.

Les principales cultures étaient le maïs, aliment réservé à la noblesse ; les pommes de terre, aliments de base ainsi que les tomates, les courges, les piments, les fèves, le riz des montagnes, les haricots ou encore le manioc.

L’Empire inca fut l’une des civilisations les plus bureaucratisées. Bien que ne possédant aucun système d’écriture, les Incas disposaient d’un outil bien spécifique, le quipu, une sorte de cordon en coton ou en laine parsemé de nœuds de diverses sortes, aux couleurs variées. Présent dans les civilisations précolombiennes de puis 4500 ans, le quipu servait à quantifier les stocks de l’État, à recenser la population avec précision à comptabiliser les tributs payés par les peuples. Il servait non seulement à compter, mais aussi à consigner certains récits ou secrets religieux et à notifier les faits historiques.

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